Il y a une loi qui précise que les émissions de TV et de Radio n’ont  pas le droit de mentionner de marques à l’antenne.

Enfin, si ! Mais sous la condition que le nom de la marque soit cité  en même temps que ceux de 2 de ses concurrents.

Dans l’absolu, l’esprit de cette loi est plutôt bon puisqu’il vise à  empêcher la publicité clandestine.

Mais il est possible de contourner le problème.

Cas n°1 : La périphrase

Entendu hier soir dans une émission (Les 50 années qui ont changé  notre vie – M6) : « M. XX, membre du board international d’Ikéa vit dans son appartement entièrement équipé de meubles suédois »…

Alors, oui, la marque Ikéa n’est pas citée mais alors qui n’a pas  compris à quelle marque faisait référence la terminologie « meuble  suédois » ?

Comme la marque n’est pas citée, le journaliste est tranquille : le  CSA ne se manifestera pas.

Cas n°2 : Détourner l’attention en créant le buzz

Tout le monde a ce cas en tête : « Une Rolex, une Rolex, une Rolex,  mais si à 50 ans on n’a pas de Rolex, on a raté sa vie !  »

Pour information, la marque a été citée 4 fois à l’antenne. Et  encore, je ne compte pas les rediffusions dans les différents zappings  et dans les émissions qui se sont offusquées des propos de M. Séguela,  ni la diffusion de l’explication du même homme plus tard qui revient sur les raisons qui l’ont poussé à dire qu’à 50 ans, il fallait avoir une  Rolex pour ne pas avoir raté sa vie.

Le buzz a été entretenu de main de maître sur ces propos dits  scandaleux.

En magie, on appelle cela un détournement d’attention ou un nuage de  fumée qui fait oublier que la marque a été citée à l’antenne sans risque  de sanction de la part du CSA.

Il y a de nombreux autres cas possibles que je ne commenterai pas  pour le moment.

Bonne journée

Bruno

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